10 septembre : Bruno Retailleau appelle les préfets à empêcher tout blocage d’« infrastructures essentielles »

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LP/Olivier Lejeune Dernier Conseil des ministres sous F.Bayrou. Premier ministre. M. Bruno RETAILLEAU, ministre d’État, ministre de l’Intérieur

Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques.

Bruno Retailleau enjoint les préfets à mobiliser mercredi les forces de l’ordre placées sous leur autorité afin d’empêcher toute « tentative de blocage des infrastructures essentielles à la vie de la Nation » le 10 septembre lors du mouvement « Bloquons tout ».

Dans un télégramme daté de jeudi, le ministre de l’Intérieur ajoute que « ces instructions sont également applicables à d’éventuelles tentatives de blocage d’établissements d’enseignement, notamment universitaires ou secondaires ».

« Aucune dégradation de bâtiments publics en général et emblématiques ne saurait être tolérée », écrit Bruno Retailleau, ajoutant que « les institutions de la République » et les « lieux de pouvoir » feront « l’objet d’une sécurisation statique » si nécessaire.


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Le ministre demande aux préfets de « veiller à la pleine mobilisation des moyens humains et matériels nécessaires à la gestion de cette crise » par des rappels au service des policiers et gendarmes face à « des menaces diffuses mais réelles dans un contexte de morcellement et d’éparpillement sur le territoire ».

Mouvement « horizontal »

Il souligne que « la mobilité » des forces de l’ordre « s’impose comme une absolue nécessité. Elle sera un marqueur fort de la réussite de la gestion de l’ordre public durant cette journée ».

Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques.

Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement « horizontal » et sans chef. « Chacun fait ce qu’il veut » dans un contexte de « grogne et de colère », notait mercredi une source sécuritaire.

Si bien que les forces de l’ordre se préparent à toute éventualité.

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