
Le procès du rappeur et producteur américain pour trafic sexuel et proxénétisme est entré dans le vif du sujet. Ce lundi, des témoins ont raconté en détail ses soirées « freak offs ».
Lundi 12 mai 2025 au tribunal fédéral de Manhattan à New York. En ce jour d’ouverture des audiences dans l’affaire P. Diddy, c’est une famille soudée qui se présente pour soutenir le magnat de la musique : ses fils, Justin Dior, Christian King et Quincy Brown ; ses filles Chance, D’Lila et Jessie, ainsi que sa mère Janice.
Costume sombre, traits tirés, visage fermé et cheveux gris, Sean « Diddy » Combs n’est plus que l’ombre de lui-même. L’ouverture des débats est assurée par la procureure Emily Johnson, qui s’attache d’abord à déconstruire l’image publique de l’artiste. « Il y a un autre visage de Sean Combs », déclare-t-elle d’emblée, « celui d’un homme à la tête d’une entreprise criminelle destinée à l’exploitation sexuelle de jeunes femmes, opérant sous couvert de ses activités artistiques et commerciales. »
LeParisien