L’établissement parisien a dévoilé ce jeudi le double de l’artiste, lors d’une cérémonie gardée secrète jusqu’au dernier moment. Elle nous a confié en exclusivité son ressenti face à cette nouvelle consécration.
Jusqu’à ce jeudi, 20 heures précises, l’information aura été gardée secrète. Quasiment un an après sa prestation avec la Garde nationale lors de la cérémonie des Jeux olympiques, la chanteuse Aya Nakamura fait son entrée au musée Grévin. Après DJ Snake il y a quelques semaines et Vianney, l’interprète de « Djadja », plus de 6 milliards de streams et 24 certifications de disques de diamant (16 en France, 8 à l’international), a découvert son double de cire exposée à partir de ce vendredi dans l’établissement des grands boulevards parisiens.
Vêtue d’une robe Jean-Paul Gaultier, qui l’avait déjà habillée pour un défilé Vogue World, place Vendôme, en juin dernier, la jeune femme, toujours aussi détendue, s’est dit très honorée de faire son entrée au club. De nombreux fans avaient fait le déplacement pour l’occasion, gagnant un jeu concours en ligne, ainsi que quelques célébrités, comme le danseur étoile de l’Opéra de Paris Guillaume Diop, le directeur général de Skyrock, Laurent Bouneau, ou le rappeur Doums. Sans oublier la maman de la chanteuse…
« C’est quand même une fierté en plus. Cela rajoute une nouvelle corde à mon arc et pour commencer la trentaine, c’est un bon début, réagit Aya Nakamura, qui a fêté son anniversaire le 10 mai. C’est super prestigieux d’être ici, je vais être accompagnée de Rihanna, Lady Gaga, Beyoncé, des artistes avec qui j’ai grandi, donc c’est une grosse fierté pour moi aujourd’hui ».
Pour autant, elle ne se montre pas si étonnée d’être ainsi consacrée, elle qui est une des chanteuses francophones les plus écoutées à l’étranger. « Oui et non, mais le plaisir est quand même là, assure-t-elle, d’excellente humeur entre deux rires avec son équipe. « Cela fait bizarre de découvrir cette statue, je ne pensais que cela nécessitait autant de travail. Mais c’est cool, elle est magnifique, je la trouve très ressemblante même dans les détails avec les tatouages, les mains, la coiffure, les expressions faciales… Il y a tout ».
« Si c’est une source d’inspiration à des jeunes femmes, tant mieux »
Presqu’un an après la cérémonie d’ouverture des JO, Aya Nakamura prend ce nouveau chapitre comme une énième étape de sa carrière. « « Moi, je travaille, je travaille. Et tout ce qui m’arrive, c’est challengeant, c’est challengeant. Je reste cool même si je suis humaine, j’ai des bons moods, des bads moods (des hauts et des bas) ». Voit-elle cette entrée comme une consécration ? « Aussi », lâche-t-elle.
Et de conclure : « Si mon entrée est une source d’inspiration à des jeunes femmes, tant mieux » Quant à la suite, elle préfère laisser planer le mystère. Celle qui vient de sortir l’excellent single « Baddies », avec le Franco-haïtien Joé Dwèt Filé, prépare-t-elle un nouvel album ? « Je travaille dans mon coin, et je sors des clips quand j’en ai envie. C’est chill (tranquille), c’est maison, c’est vacances… mais vous n’en saurez pas plus », nous taquine-t-elle dans un grand éclat de rire.
Au public, elle confie : « Je suis énormément touchée, je pense être une des premières dark skins (peaux foncées) en France à faire mon entrée ici (Beyoncé, Rihanna, Gims, Clarisse Agbégnénou ou Omar Sy, entre autres, l’ont tout de même précédé…) Je n’aurais jamais pensé être inspirante en restant moi-même. C’est super cool ».
« Aya Nakamura sait que la meilleure façon de résister, c’est de rester, assure la productrice et animatrice Daniela Lumbroso, membre de l’académie Grévin, qui décide des entrées dans le musée. Aya, c’est une leçon d’émancipation, elle est une voix qu’elle porte haut. On t’aime, Reine Nakamura ! »
leParisien