« C’était trop cool jusqu’à toc toc toc, c’est la police. Je lui ai pardonné mais à une condition » : Amel Bent fait de rares confidences sur les déboires judiciaires de son mari

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Invitée sur la chaîne YouTube de Shera, Amel Bent a fait de rares confidences sur les démêlées avec la justice de son mari, Patrick Antonelli. L’homme a fait plusieurs séjours en prison, mais a fait son mea culpa. Et la chanteuse a accepté de lui pardonner, à une condition.

Mariée depuis 10 ans à Patrick Antonelli, mère de trois enfants, Amel Bent a connu des périodes sombres avec son époux, qui a connu à plusieurs reprises des soucis avec la justice. L’homme a d’abord été accusé de fraude au permis de conduire, puis pour avoir exercé illégalement la profession d’agent de sécurité ,et avoir bénéficié d’une aide de l’État pour la baisse d’activité pendant l’épidémie de Covid-19, alors qu’il n’y avait pas droit.

Malgré tout, Amel Bent ne l’a pas quitté, et est toujours restée à ses côtés. Et face à la créatrice de contenu Shera, sur sa chaîne YouTube, la chanteuse n’a pas hésité à évoquer avec franchise ces années mouvementées.

« J’ai su tout de suite que c’était lui »

Amel Bent ne s’en cache pas : malgré les déboires rencontrés par l’homme qui partageait sa vie, elle n’a jamais souhaité mettre fin à leur relation. « Je ne peux pas identifier réellement ce qui fait que c’est lui, mais je l’ai su tout de suite. Ç’a été un coup de foudre réciproque. On ne s’est jamais quittés », affirme-t-elle.

Elle reconnait toutefois que ce dernier était « détaché des problèmes du quotidien » : « Ça lui a valu des soucis qui dataient d’avant notre rencontre mais que j’ai dû assumer parce qu’on était déjà engagés. Je ne l’ai pas lâché ».

Pour elle, Patrick Antonelli était son opposé : « Lui, il ne veut que kiffer dans sa vie, moi je voulais épargner, assurer mon avenir sur 57 générations (…) Quand on s’est connus, j’avais besoin d’un peu de ça, j’étais trop grave. (…) Lui a fait des conneries, n’avait pas conscience du danger. » Toutefois, elle l’affirme : « On s’est rendu meilleurs, je l’ai rendu responsable ».

Il lui a présenté ses excuses

Toutefois, Amel Bent aurait tout à fait pu le quitter plutôt que de devoir gérer les pots cassés de ses déboires avec la justice. « Il a pimenté ma vie, il a mis de la fête, du voyage, mais aussi quelques problèmes », explique-t-elle. « C’était trop cool jusqu’à toc toc toc, c’est la police. Il a fait des conneries, ça a mis un terme à cette frénésie de ‘c’est trop bien la vie’, et on a rebasculé vers ma façon de vivre. Il m’a demandé pardon, il a assumé avoir fait des bêtises pour des raisons qui sont les siennes. J’ai pardonné, à une condition : on venait d’avoir notre fille, il fallait qu’on soit meilleurs pour elle ».

Et de conclure : « Il a grandi, j’ai grandi, on est devenu des adultes responsables, une équipe. Il est exceptionnel. Il a rattrapé puissance un milliard ce début boiteux. Il est devenu le socle, mon socle, le socle de notre foyer. C’est mon meilleur ami ».

Retour sur les deux affaires judiciaires

Pour le mari d’Amel Bent, tout a commencé entre octobre 2013 et avril 2015. À l’époque, Patrick Antonelli était le gérant d’auto-écoles à Neuilly-sur-Seine et à Puteaux, et il aurait profité de sa position pour permettre à des célébrités d’obtenir leur permis de conduire sans avoir à passer par la case examen, moyennant des sommes pouvant atteindre les 12 000 euros.

Plusieurs stars auraient été concernées, telles que l’animateur Ali Baddou – qui a lui-même reconnu les faits – ou encore les footballeurs Samy Nasri et Layvin Kurzawa. L’homme aurait travaillé avec la complicité d’une employée du service des permis de la préfecture des Hauts-de-Seine, et la fraude leur aurait permis d’engranger jusqu’à 1 million d’euros, selon les informations du Parisien.

L’affaire a éclaté en 2016, et à l’époque, Patrick Antonelli avait été mis en examen et placé en détention provisoire, passant quatre mois en prison avant d’obtenir une remise en liberté conditionnelle. Une période particulièrement compliquée à vivre pour Amel Bent, qui avait accouché quelques mois plus tôt de leur premier enfant, une petite fille baptisée Sofia.

En juin 2020, le père de famille a avait été condamné à quatre ans de prison, dont deux ans avec sursis. En appel, en janvier 2022, sa peine avait été réduite à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis.

Patrick Antonelli a par la suite été accusé d’avoir falsifié son chiffre d’affaire pour toucher les aides liées au Covid, et d’avoir exercé illégalement la profession d’agent de sécurité.

En juillet 2022, et après un nouveau passage en prison pour le mari de la chanteuse, décidé par le tribunal judiciaire de Nanterre, la cour d’appel de Versailles a en effet rendu sa décision : huit mois de prison aménagée avec port du bracelet électronique.

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