Paris : l’homme interpellé pour avoir déversé du liquide lacrymogène à la gare Saint-Lazare interné en psychiatrie

0
39
SNCF sécurité dans les gares Sur la photo : Menace terroriste, Information dans la gare, Attentifs ensemble. Vigipirate, Urgence attentat Sûreté Ferroviaire La Sûreté Ferroviaire est l’entité de la SNCF qui assure au quotidien la protection des voyageurs, des biens et des personnels sur l’ensemble du réseau ferré national, dans les gares et dans les trains. Gare Saint Lazare 13 Rue d'Amsterdam, 75008 Paris Le 07/12/2023 Photo : Delphine Goldsztejn

Cet individu a causé des malaises sur une trentaine de personnes après avoir déversé le contenu d’une bombe lacrymogène samedi dernier sur le sol d’un restaurant McDonald’s de la gare.

Il est à l’origine d’un vent de panique, provoqué samedi à la gare Saint-Lazare à Paris (VIIIe). Un homme, soupçonné d’avoir déversé du liquide lacrymogène dans le fast-food McDonald’s de la gare parisienne, a été interpellé au même endroit, trois jours plus tard, avant d’être conduit à l’infirmerie psychiatrique, ont fait savoir une source policière et le parquet. Son action avait provoqué des malaises chez une trentaine de personnes.

Sa garde à vue, entamée mardi matin, a été levée quelques heures plus tard en raison de son état psychologique. L’homme a finalement été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) en fin de journée, a indiqué le parquet de Paris.

L’homme, âgé de « 25-30 ans », a été interpellé vers 11 heures mardi matin au sein même de la gare Saint-Lazare, non loin du même McDonald’s, a précisé cette source. Il était muni d’un aérosol lacrymogène et un pistolet à impulsion électrique de type Taser, a-t-elle ajouté.

32 personnes prises de malaises

Les autorités le soupçonnent d’avoir déversé, samedi après-midi, un liquide sur le sol du restaurant – le contenu d’une bombe lacrymogène – avant de quitter les lieux « tranquillement ». Il avait été contrôlé à la descente du train par des contrôleurs SNCF du Calvados après être monté dans un train pour Caen, sans que les autorités précisent quelle avait alors été l’issue de ce contrôle.

Un total de 32 personnes avait été pris de malaises dont 10 avaient été placées en urgence relative par les secours. Un protocole NRBC pour prendre en charge les personnes potentiellement exposées à des risques nucléaires, radiologiques, biochimiques ou chimiques, avait été mis en place. La gare n’avait pas été évacuée.

Une enquête avait été ouverte pour « violences avec arme ». Elle a été confiée au commissariat du XVIIIe arrondissement, avait indiqué le parquet de Paris.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici