Présidentielle américaine : Kamala Harris, accueillie en rockstar à son premier meeting, fait carton plein

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ÉTATS-UNIS – Changement d’ambiance total. Après le début de campagne pour le moins ennuyeux proposé par Joe Biden, les démocrates ont retrouvé leur ferveur au meeting de Kamala Harris, son premier depuis qu’elle a annoncé sa candidature à la présidentielle. Pleine d’énergie et accueillie en rock star, elle fait basculer la campagne dans une autre dimension.

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Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, celle qui est bien partie pour être la candidate démocrate à l’élection de novembre prochain a été applaudie pendant plus d’une minute lors de son arrivée sur scène. Le meeting se déroulait à Milwauke dans le Wisconsin, un État-clé qui peut basculer à droite ou à gauche lors du scrutin. C’est d’ailleurs ici que les républicains ont organisé leur convention et adoubé Donald Trump il y a moins d’une semaine.

Donald Trump « veut ramener notre pays en arrière », a lancé la vice-présidente des États-Unis dans une allocution dynamique. « Mais nous ne reviendrons pas en arrière », a affirmé la démocrate à un parterre de partisans électrisés qui l’ont plusieurs fois acclamée.

« Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine ? », a-t-elle ajouté, en accusant son adversaire d’être à la solde des milliardaires et de chercher à affaiblir la classe moyenne.

Énergie retrouvée chez les démocrates

Rappelant son passé de sénatrice et de procureure générale de Californie, elle a continué toujours sous les acclamations du public : « Dans ces postes, j’ai eu affaire à des coupables de tous les types. Des prédateurs, qui ont agressé des femmes. Des fraudeurs, qui ont arnaqué des consommateurs. Des tricheurs, qui ont enfreint les règles pour leur gain personnel. Alors croyez-moi quand je dis : “Je connais les hommes comme Donald Trump.” »

Kamala Harris fait ici référence aux procès de son rival républicain, condamné pour avoir falsifié des documents comptables pour cacher une relation sexuelle avec une actrice X et avoir agressé sexuellement la journaliste E. Jean Carroll. Une manière pour l’ancienne magistrate d’accentuer le duel entre la procureure et le repris de justice.

Dynamique et claire dans ses propos, la vice-présidente tranche avec Joe Biden. À 81 ans, ce dernier visiblement fatigué ne parvenait pas à motiver les démocrates qui ont accepté sa candidature sans enthousiasme, résignés. Cette fois, le ton a changé. En plus de ce meeting réussi, elle a permis aux démocrates de faire une levée de fonds records et reçu les soutiens des ténors démocrates. De quoi leur faire espérer la victoire le 5 novembre, alors que Donald Trump semblait presque assuré de l’emporter.

Justement, le républicain tenait une conférence de presse virtuelle au moment du discours de Kamala Harris. Il a assuré que la vice-présidentielle serait « plus facile » à battre que Joe Biden lors de l’élection, en se disant prêt à débattre avec elle.

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