INFO LE PARISIEN. Les forces de l’ordre sont intervenues sur décision de justice, dans un contexte de tensions entre les enfants d’Alain Delon, alors que l’état de santé de l’acteur est fragile.
Toutes confisquées. Les gendarmes ont saisi en fin de semaine dernière des dizaines d’armes à feu dans la propriété d’Alain Delon, à Douchy (Loiret). Une intervention menée sur décision de justice, dans un contexte de tensions entre les enfants d’Alain Delon. Il s’agit d’armes de tir et d’armes de collection, Alain Delon disposant d’autorisations pour en posséder, puisqu’il y a même un stand de tir au sein de la propriété familiale.
Mais les tensions entre les enfants et les inquiétudes concernant l’état de santé fragile de l’acteur ont sans doute poussé la justice à prévenir le moindre risque. « Ma cliente est très inquiète de savoir qu’Alain Delon est gardé sans traitement médical avec des armes à proximité », nous confie Yassine Bouzrou, l’avocat d’Hiromi Rollin.
Selon les investigations des gendarmes, que nous avions révélées, un médecin généraliste qui avait ausculté Alain Delon l’été dernier avait noté que le moral de ce dernier « était faible » et qu’il ne semblait plus « rien attendre ». Il évoquait même « un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur ».
Plus récemment, dans un récent entretien à Elle, Anouchka Delon, la fille de l’acteur, expliquait se rendre « toujours avec son garde du corps » au sein de la propriété familiale. Cette dernière détaillait la passion de son père pour les armes à feu, ajoutant qu’il en a « toute une collection ». Anouchka Delon ajoutait que ses frères, quand ils sont à Douchy « se baladent armés dans la maison », se croyant« au Far West ».
Un accident en 2011 avec une arme de la collection
Des déclarations qui avaient fait vivement réagir Anthony Delon, l’aîné de la fratrie, qui avait répliqué en évoquant l’intérêt d’Anouchka pour les armes à feu, avec lesquelles il l’accuse de s’être exercée ces derniers mois : « Tu as passé l’été à tirer au Glock avec ton chouchou, ex-GIGN et chef de la sécurité de Douchy, pour enfin ramener le pistolet chez toi à Genève en souvenir de papa. Pour quelqu’un qui a horreur des armes, tu semblais bien vaillante et douée selon lui. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je ne me promène plus armé », a-t-il longuement répondu.
Ce n’est pas la première fois que les armes à feu de la collection paternelle posent des problèmes à la famille Delon. En 2011, un coup de feu jugé accidentel au septième étage de l’appartement d’Alain Delon à Genève avait gravement blessé une adolescente espagnole. Alain-Fabien Delon, le benjamin de la fratrie alors âgé de 17 ans, organisait une fête de jeunes gens riches et alcoolisés. Lors d’un jeu ou d’une bagarre avec un vieux pistolet du patriarche, absent, un coup de feu était parti et une jeune fille avait été grièvement blessée par balle.
Dans les tuyaux depuis plus d’un an, le projet de série de Booba est en train de se concrétiser. C’est le rappeur lui-même qui a annoncé que les premiers épisodes de Ourika débarqueront sur Prime Video en 2023. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Depuis quelques heures, une information circule sur les réseaux sociaux : la sortie d’une série Ourika, co-écrite par B2O, sur Prime Video en 2023. D’après les premières rumeurs, cette série serait « décrite comme un western urbain, racontant l’affrontement entre un dealer et un flic de la jeune génération, lors des émeutes de Paris en 2005 ». Mais Booba a répondu sur son compte Instagram : « On m’a dit Ritchie y joue dedans c’est vrai ? Par contre, c’est pas du tout ça le pitch de la série mais on leur en veut pas ». On a hâte d’en savoir, le Duc de Boulogne devrait donner plus d’informations dans les semaines ou les mois à venir.
La production a été co-écrite par Clément Godard, Clément Gournay, Vincent L’Anthoën mais également Booba. L’existence du projet a été teasée dès mars 2021, lors de la promotion d’ULTRA. Lors d’un entretien sur France 5 dans C ce soir, le rappeur avait déclaré : « J’écris avec un ami, il écrit plus que moi mais je participe. On a déjà quatre saisons, plus ou moins ». Puis il avait rajouté : « Je vais jouer dans la série. Je n’ai pas un premier rôle, mais comme ça, je me fais un rôle façonné, parce que je n’ai pas la prétention d’être acteur et je ne cherche pas à être DiCaprio. Donc je me fais un petit rôle sur-mesure où je ne parle pas trop, comme ça je ne fais pas d’erreur ».
Booba s’en prend à Sinik sur Instagram
Cela fait maintenant plus de 20 ans que Sinik est présent dans le rap game. Le rappeur des Ulis a marqué l’histoire avec ces différents projets. Et ce vendredi 8 avril, l’artiste du 91 a fait son grand retour sur toutes les plateformes avec un nouvel album, intitulé Niksi.
Pour la promotion de cet opus, le rappeur a accordé une interview pour RapRNB. Dans cet entretien, l’artiste revient sur le fait que Booba l’avait validé sur Instagram : « J’ai trouvé ça surprenant tout comme j’ai trouvé surprenant qu’il reposte mon morceau Balles Perdues, il y a des choses qu’il ne faut plus essayer de comprendre. Il est en roue libre, il fait ce qu’il veut, ça c’est son choix à lui. ».
Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue. En effet, Booba a réagi sur ses réseaux sociaux et en a profité pour expliquer ses agissements. « @sinik_officiel j’vais t’expliquer moi. C’était parce que tu disais des choses intéressantes. (Comme dans la vidéo de Zemmour où il défend les enfants, ce qui me tient particulièrement à coeur). Et aussi pour me f*utre de ta gu*ule parce que t’as le même flow depuis 20 ans et que tu tatoues des libellules. La roue libre te salue. Force pour l’album. », pouvait-on lire sur son compte Instagram.
C’est peut-être la fin de la saga concernant l’avenir de Kylian Mbappé. Diverses sources indiquent que tout est désormais OK pour une signature au Real Madrid.
En matière de transferts, quand le journaliste italien Gianluca Di Marzio parle, on l’écoute. Alors quand il indique que Kylian Mbappé est d’accord avec le Real Madrid pour la saison prochaine, on aurait tendance à le croire. Pour ce spécialiste du mercato, la messe est dite : Kylian Mbappé va signer avec le Real Madrid un contrat de 5 ans, avec un salaire de 50 millions d’euros par an et une prime à la signature de 100 millions d’euros. Des informations qui avaient déjà été données en janvier 2022 par le média allemand Bild alors que l’attaquant du PSG était désormais libre de négocier avec le club de son choix puisqu’étant en fin de contrat en juin 2022. Précisons tout de même que selon les règlements de l’UEFA, le club qui négocie avec un futur joueur libre doit informer le club à qui il appartient jusqu’à la fin de son contrat.
Cette information de Gianluca Di Marzio, également évoquée par des médias ibériques, met-elle fin à la saga Kylian Mbappé ? La réponse est évidemment “non”, ce sera le cas lorsque l’on verra l’international de 23 ans poser fièrement avec son nouveau maillot, très certainement début juillet. Une chose est sûre, il s’agira soit du nouveau maillot du Real Madrid, soit celui du PSG. Barcelone n’est pas dans la course, pas plus que Liverpool. Le Paris Saint-Germain tente depuis plusieurs mois de convaincre Kylian Mbappé de signer un nouveau contrat de deux ans, qui serait agrémenté d’un salaire annuel de 40 millions d’euros nets et d’une prime à la signature de 150 millions d’euros selon la presse espagnole. C’est un dilemme de riche qui se pose donc à Kylian Mbappé. Si l’on se fie aux dernières nouvelles, le Real Madrid devrait accueillir un nouveau numéro 7. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise pour les supporters du PSG, et pour ceux qui suivent la Ligue 1.
Alors qu’il venait de publier une banale photo sur Instagram, Kylian Mbappé s’est attiré les foudres du rappeur français Booba.
Le PSG n’a pas vécu une semaine facile. Malgré la victoire 1-0 à l’aller et le but d’avance à la mi-temps du match retour, les Parisiens se sont inclinés 3-1 contre le Real Madrid. Une défaite synonyme d’élimination. Une fois de plus, le PSG a déçu et va encore devoir patienter au moins une saison pour espérer remporter la Ligue des Champions. Sifflés par le Parc des Princes dimanche lors de la réception de Bordeaux, les joueurs du PSG ont tout de même relevé la tête en s’imposant facilement 3-0. Ce qui n’empêche pas les critiques…
« Respecte nous respecte toi va t’entraîner!!! »
Supporter du PSG, le rappeur Booba a comme tout le monde assisté à l’élimination du club de sa région natale. Et la pilule passe moins bien pour l’artiste de 45 ans qui s’en est pris à… Kylian Mbappé. Dans un post Instagram, l’attaquant du PSG s’est affiché au stade Pierre de Coubertin avec un large sourire. Au départ, Mbappé n’y était que pour supporter le PSG Handball. Mais cela n’a visiblement pas plu à Booba… « Mais amigo tu viens d’te prendre une remontada de fdp on est éliminés on est à deux doigts d’entrer en guerre avec la Chine et tu nous balances un combo thumbs up happy sunday !’!!! Respecte nous respecte toi va t’entraîner!!! Et pas au stade Coubertin! », a lâché le rappeur français sur son compte Instagram. Un clash de plus pour celui qu’on surnomme le Duc de Boulogne…
– Côtés vaincus, le Parti socialiste, EE-LV et les communistes sont déjà tournés vers le prochain scrutin et espèrent l’union en attendant que La France insoumise, désormais leader de la gauche dans les urnes, fasse le premier pas. Guère mieux lotis, les militants LR sont sollicités pour un «Pécressethon».
Aller-retour express de Castex en Falcon : «La période est aux polémiques». 1,5 million de Français ont réalisé des procurations pour le premier tour. Pas Jean Castex. Afin de voter dans son bureau de vote à Prades (Pyrénées-Orientales), le Premier ministre a décidé de prendre un Falcon de l’Etat, de rester deux heures sur place, convoi ministériel inclus, puis de repartir à Paris dimanche midi. «J’ai utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre, s’explique Jean Castex, interrogé sur RTL ce mardi matin. Le Premier ministre doit être à Paris très vite s’il y a le moindre problème.» Pour lui, aucun problème d’exemplarité écologique alors qu’une procuration aurait pu être envisagée. «La période est aux polémiques», conclut Castex, récemment épinglé
par Mediapart pour son goût prononcé pour les trajets en avion.
Macron apprécie le soutien de Sarkozy. Le président-candidatse dit «honoré» de l’appel à voter en sa faveur lancé quelques heures plus tôt par son prédécesseur. «Je le remercie de sa confiance et son soutien. Cela m’honore et m’oblige. Il faut rassembler très largement», souligne Emmanuel Macron à Mulhouse. Dans un communiqué publié sur Facebook, Nicolas Sarkozy a officialisé ce mardi matin son soutien à l’actuel locataire de l’Elysée, par «fidélité aux valeurs de la droite républicaine».
Retraites : un pas en avant, deux pas en arrière… Interrogé ce mardi midi à Mulhouse sur son projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron demande de ne pas faire «de mauvaise interprétation» du début d’amorce de commencement d’un recul qu’il a esquissé lundi. «Ça rouvre le jeu, ça donne du grain à moudre», estime le président-candidat, avant de marteler : «Mon projet reste mon projet. Je ne vais ici vous dire que je change d’avis du jour au lendemain». Le chef d’Etat sortant justifie sa volonté de reculer l’âge de départ en retraite «de quatre mois par an, avec horizon en 2031, sinon c’est intenable car on doit financer le modèle». Mais il se dit «prêt à des clauses de revoyure plus tôt», et veut «en discuter avec les forces politiques et syndicales» avant de se prononcer «dans les mois qui viennent». Par Charlotte Chaffanjon, envoyée spéciale à Mulhouse
Si courir de façon occasionnelle est à la portée de n’importe qui, courir un marathon nécessite beaucoup plus de préparation. On vous aide à appréhender au mieux les 42 kilomètres tant redoutés grâce à ce kit de 5 équipements essentiels pour passer la ligne indemne.
ous avez entendu parler du marathon de Paris, vous avez décidé de le faire, mais vous ne savez pas quoi acheter pour courir un marathon ?
C’est normal, car toutes les personnes qui vous en parlent ont une opinion différente. Si vous êtes un joggeur du dimanche et que l’envie de relever ce challenge vous prend aux tripes, sachez que c’est la meilleure période pour se lancer. D’abord parce que nous sommes à précisément 6 jours du marathon de Paris, mais surtout parce que l’arrivée des beaux jours est annonciatrice d’une multitude d’échéances à venir.
Rien qu’au mois d’avril, il y aura de quoi se dépenser !
À moins d’une semaine du plus grand rassemblement de marathonien français, le timing semble un peu serré pour cette édition. Mais pendant que vos futurs concurrents avaleront les rues parisiennes à pleine allure, rien ne vous empêche de commencer à vous entrainer le plus tôt possible.
Vous êtes perdu au beau milieu de tous ces experts en herbe du marathon qui vous conseillent d’acheter des vêtements ou gadgets hors de prix ?
Pas de panique, on vous dresse une liste à la fois minimaliste et complète des 5 équipements indispensables pour courir un marathon :
1) Une tenue légère pour favoriser l’aération
La première chose que à savoir sur les vêtements de course, c’est que l’on a pas besoin de se ruiner. Afin d’adopter la bonne tenue pour courir un marathon, essayez simplement de trouver des versions plus légères qui permettent l’aération du corps. Le choix des vêtements et sous-vêtements est à faire en privilégiant un textile respirant dans le but de faciliter l’évacuation de la transpiration.
Bien évidemment, les produits de la marque Nikesont conformes à ce type de recommandations, et voici une tenue qui pourrait parfaitement convenir à vos attentes :
Le Nike AeroSwift : un haut qui vous procure à la fois une mobilité et une légèreté à toute épreuve.
Le Nike Flex Stride : un short de running 2 en 1 offrant un confort de course incomparable, grâce notamment à une doublure dont la douceur viendra vous soulager pendant l’effort.
Pensez également à vous munir de chaussettes de sport qui sont plus épaisses dans un magasin spécialisé.
2) Des chaussures qui tiennent la route
Le confort, le maintien et la capacité d’amortissement sont les 3 critères primordiaux à prendre en compte lors de l’achat d’une paire de running destinée à la performance en milieu urbain. Cela tombe bien, puisque la Nike Air Zoom Pegasus 38 possède l’avantage de tous les combiner.
Gagner du temps à chaque foulée, ne pas souffrir de la durabilité du temps de course, tout en ne risquant pas la blessure, elle sera à coup sûr votre meilleur allié.
3) Un sac à dos pratique, léger et confortable
Il n’existe probablement pas de sensation plus désagréable que celle de ne pas pouvoir boire de l’eau à sa convenance lors d’un effort ultra-intensif. Un problème que vous pourrez résoudre très simplement à l’aide de ce sac d’hydratation, disposant d’une poche d’eau dont le réservoir fait 2 litres.
Doté de sangles réglables, mais aussi de 3 compartiments, ce produit pliable (donc facilement transportable) dispose d’un espace largement suffisant pour stocker les accessoires nécessaires à courir votre marathon. Si beaucoup pensent qu’une simple paire de chaussure et un dossard suffisent largement à se dire marathonien, ils se trompent.
Et c’est au moment d’inclure les divers équipements annexes tels qu’une gourde, une serviette, des affaires de rechange, mais surtout des vêtements adaptés en fonction de la météo (lunettes de soleil, bonnet, gant, k-way, gants) que ce sac trouvera toute son utilité.
4) Des ingrédients nutritifs de qualité
Cela peut sans doute paraître très secondaire pour certains, mais le choix de votre alimentation avant, pendant, et après la course s’avère déterminant. Il est ainsi impératif de « recharger les batteries » en réapprovisionnant ses réserves énergétiques à l’aide de produits alimentaires répondant à des caractéristiques précises.
C’est le cas de ces barres PowerBar Energize C2Max saveur Cookies & Cream. Outre cette appellation pour le moins gourmande, elles ont l’avantage de procurer un apport conséquent en glucose, fructose, sodium ou encore magnésium à votre organisme.
Autre élément déterminant que beaucoup négligent à tort, le fait d’utiliser une boisson isotonique afin d’augmenter l’endurance, tout en facilitant la récupération lors de la production d’un effort à haute intensité. Des vertus que possède cette Smart drink goût citron proposée par Eric Favre, une boutique experte en nutrition sportive.
5) Une montre connectée : l’outil d’analyse et de performance idéal
Contrairement aux idées reçues, avoir une montre connectée n’est pas simplement destiné à accroitre son sentiment de légitimité en tant que coureur. Et pour cause, disposer de ce gadget high-tech peut influer sur vos performances de façon significative. Ceci en collectant d’abord des informations précieuses pour améliorer vos entrainements, mais aussi en planifiant des séances individuelles.
Petit bijou de technologie en plus d’être plutôt design, ce modèle multisupport Polar Vantage M vendu chez Go Sport fera parfaitement l’affaire pour faire de vous la future star du sport français. Toute proportion gardée, il s’agit d’un outil d’une utilité majeure si vous souhaitez progresser rapidement.
Cet objet étanche dispose d’un écran en couleur avec affichage permanent, capable de calculer le rythme cardiaque, la distance parcourue, le temps de course, avec tout de même une autonomie de 30 heures… rien que ça
Il existe relativement peu de chance que vous battiez dès demain le record du monde de la discipline détenu par le Kényan de 37 ans Eliud Kipchoge. Objectivement, vous auriez du mal à courir un marathon en un tout petit peu plus de 2 heures (2h01 et 39 secondes pour être exact) pour votre premier essai.
Ce chrono inhumain ne doit en rien provoquer un sentiment d’infériorité. Au contraire même, puisque maintenant que vous avez les clés en main pour constituer l’équipement adéquat, qui sait, peut-être qu’un jour vous passerez la ligne d’arrivée en tête, sous le regard des centaines de photographes ahuris par cette performance monstrueuse.
A l’issue d’un premier tour marqué par une abstention importante, Emmanuel Macron arrive en tête dans 52 départements, Marine Le Pen dans 42 et Jean-Luc Mélenchon dans 12.
A chaque scrutin présidentiel ses enseignements. Le cru 2022 ne déroge pas à la règle. Cruel pour les candidats des partis traditionnels de la Ve République, il rejoue un duel que nombre d’électeurs redoutaient. Le président sortant, Emmanuel Macron, et la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, reproduisent le face-à-face d’il y a cinq ans sur fond d’abstention importante au premier tour.
Sans surprise, les départements où l’on a le moins voté sont les départements d’outre-mer (55,93 %). En Corse, l’abstention dépasse 37 %, une partie du mouvement indépendantiste ayant appelé à boycotter le scrutin. Et, comme traditionnellement, c’est dans les départements du Sud-Ouest que la participation est la plus forte avec un record de 81,42 % en Haute-Garonne.
Le chanteur a été condamné en 2022 à trente ans de prison pour avoir piloté un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des adolescentes.
Les avocats de R. Kelly lancent un nouveau bras de fer contre sa détention. Les conseils de la star déchue du R&B américain, en prison pour trafic sexuel, ont accusé le personnel pénitentiaire d’avoir récemment causé une « overdose » médicamenteuse du chanteur, selon plusieurs documents versés à son dossier judiciaire.
D’après ces documents versés lundi et mardi, le chanteur se trouvait à l’isolement, dans la prison de Caroline du Nord où il purge sa peine, quand des agents pénitentiaires lui ont ordonné de prendre une « quantité excessive de médicaments », le 12 juin.
De premières accusations rejetées
Le lendemain matin, le chanteur de 58 ans s’est évanoui et a été pris de vertiges. Il « a essayé de se lever, mais il est tombé par terre. Il a rampé jusqu’à la porte de la cellule et a perdu connaissance », assurent ses avocats. Les documents judiciaires indiquent que R. Kelly a été transporté en ambulance à l’hôpital, où il a été soigné pendant deux jours.
Ses avocats avaient déjà déposé précédemment une requête d’urgence en vue d’une détention à domicile de l’artiste, affirmant qu’il avait été la cible d’un complot de meurtre orchestré par les responsables de la prison. Dans leur opposition à cette requête, les représentants du gouvernement américain avaient qualifié ces accusations de « fantaisistes » et « théâtrales ».
L’artiste, mondialement connu pour son tube I Believe I Can Fly et ses 75 millions de disques vendus, avait été condamné en 2022 à trente ans de prison à New York, pour avoir piloté pendant trois décennies un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des adolescentes. Il a de nouveau été condamné par la suite à Chicago pour pédopornographie.
Ingénieure environnementaliste et fondatrice de la start-up MEPS, Khouloud Ayachi incarne une nouvelle génération d’innovatrices africaines prêtes à conjuguer souveraineté énergétique, justice climatique et inclusion rurale. C’est dans les terres arides de Bargou, en Tunisie, que germe sa vision : celle d’une technologie accessible, capable de transformer les déchets organiques en ressources énergétiques et agricoles à forte valeur ajoutée. Issue d’une lignée d’agriculteurs, la jeune femme assiste impuissante, en 2021, à la vente du cheptel familial, victime d’une crise structurelle. Plutôt que de céder à la fatalité, elle mobilise son expertise – un Master en environnement et analyse physico-chimique des sols – pour proposer une solution à la fois pragmatique et audacieuse : un biodigesteur mobile, autonome et intelligent, pensé pour les réalités du terrain africain. Ce dispositif compact produit du biogaz et du biofertilisant à partir de déchets organiques, tout en intégrant une interface connectée, un chatbot et des capteurs de sécurité. Avec un modèle économique inclusif et un coût d’usage maîtrisé, MEPS ambitionne d’équiper agriculteurs, éleveurs, hôtels, restaurants et ménages, en leur offrant autonomie énergétique et alternatives aux engrais chimiques. Lauréate du second prix de l’Orange Summer Challenge International 2024, Khouloud Ayachi s’appuie sur un prototype fonctionnel et une dynamique d’accélération portée par l’École du Code et le Fablab Solidaire. Elle est désormais engagée dans une phase de scalabilité stratégique, avec pour horizon un déploiement panafricain. À l’heure où la transition écologique devient une urgence globale, elle s’impose comme l’un des visages à suivre de la greentech africaine.
Fort d’un triptyque académique d’excellence – ESCP (Transformation digitale), KEDGE (Marketing digital), Sorbonne (Management) –, Kévin Gueï trace sa route dans l’élite des consultants en transformation digitale. Au sein du cabinet de conseil Capgemini, il a contribué à déployer des stratégies sur mesure pour des géants comme AXA Partners, Nissan ou Stellantis. Son expertise couvre aussi bien la conduite du changement que le design organisationnel, l’optimisation des processus et la stratégie numérique, alliant approche analytique et compréhension fine des enjeux métiers. Convaincu que le digital est un levier de croissance, il s’intéresse de près aux opportunités qu’offre une économie numérique ivoirienne susceptible de représenter 20 milliards de dollars à l’horizon 2050, selon un rapport de la Banque mondiale. Kévin Gueï veut y jouer un rôle de catalyseur : accompagner la digitalisation des PME, mais surtout tirer parti de l’intelligence artificielle (IA) pour relever des défis structurels. Pour concrétiser cette vision, il fonde Digital Perspectives, une plateforme en ligne de formations certifiantes, tout en participant activement à l’élaboration de la stratégie nationale d’IA initiée par le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation. Parallèlement, il prépare un Doctorat en Business Administration à la Golden Gate University de San Francisco, avec une thèse consacrée aux modèles de leadership adaptés au secteur technologique en Afrique. Passionné par les enjeux de la 4e révolution industrielle, Kévin Gueï est aussi l’auteur de deux ouvrages : La décision d’achat à l’ère de l’IA Marketing et Les coulisses de la gestion de projet.
Deux ans après son tube « Bécane », Yamê confirme les espoirs placés en lui avec son premier album « ÉBÊM », un voyage sonore et visuel éclectique . Entre jeux vidéo, transmission et voix unique, rencontre avec un rappeur « à contre-courant ».
Ton album sort deux ans après le tube « Bécane ». Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? En vérité, je n’ai pas attendu si longtemps parce que j’ai fait une tournée d’un an et demi. Quand le projet [son EP, ndlr] est sorti, on a enchaîné directement derrière avec la tournée qui s’est terminée en février. Et là, on est en juin. Mais c’est vrai que ça prend du temps et que du point de vue des auditeurs, on a souvent cette impression qu’il ne se passe rien pendant deux ans, quand tu es en tournée. Pour moi, j’ai eu très peu de temps pour faire l’album, même si c’est vrai que ça fait deux ans que je ne suis pas là…
Tu as été sacré Révélation masculine aux Victoires de la Musique 2024, tu sens que ça a été un tremplin ? Oui, c’est un tremplin. Je pense que c’est moins perceptible qu’un succès sur les réseaux sociaux, mais ça a quelque chose de très efficace aussi. Je n’arriverai pas à dire exactement ce que c’est, mais vis-à-vis des professionnels et de la perception d’une partie de l’audience, je pense que ça aide. Et c’est trop bien en vrai en plus, juste pour moi.
J’ai eu très peu de temps pour faire l’albumQue signifie « ÉBÊM », le titre de ton album ? « ÉBÊM » c’est le lieu où on écoute les adultes. Après, ça peut être les adultes ou les anciens, les sages, ça dépend comment tu veux le raconter. Tu peux le romancer de cette façon. Cet album parle d’une introspection racontée au travers d’une métaphore qui est la suivante : je me fais télécharger dans les jeux vidéos que j’utilisais pour fuir mes responsabilités. Et justement, le jeu en question me met face à mes responsabilités mais dans un univers virtuel. Et pour en sortir, je dois passer par différentes étapes.
Créer un univers alternatif est devenu un lieu commun dans le rap : faut-il y voir une sorte d’échappatoire du monde réel ? Oui peut-être. Moi, j’avais envie de faire des trucs. Étant un fan de jeux vidéos, de mangas, de séries, j’avais plein de « checkbox » et je voulais cocher le fait de faire un projet animé. Mais aussi le fait de faire un gros clip avec plein de moyens, des CGI, des effets spéciaux… Ce qu’on a fait avec La Blogothèque sur « Solo », c’est un long plan séquence où c’est du live et où j’essaie justement d’amener un peu de jeu.
Tu développes un univers très cinématographique. As-tu pensé le séquençage de l’album comme celui d’un film ? Au moment où j’ai fini les sons, j’avais déjà l’idée de ce que je voulais raconter. Les dernières phrases qui me manquaient à gauche à droite sur tel ou tel son, j’ai dû les faire un peu dans ce contexte là, du narratif que je voulais créer. Et c’est vrai que ça s’emboîte bien ! D’ailleurs, on a utilisé mes sons comme bande originale pour le court-métrage. Je pensais que ça n’allait pas marcher, que ça allait faire un peu bizarre, que ça allait me rendre mal à l’aise. Mais au final, je trouve ça cool et ça passe super bien !
L’album commence par la voix de ton père… J’aime bien le consulter pour trouver le nom de mes projets parce qu’il a toujours ce regard extérieur à tout ce qu’on vit. À chaque fois, ses propositions sont intéressantes et je trouvais ça beaucoup plus pertinent qu’il l’explique avec ses propres mots. D’ailleurs, je l’ai enregistré sans lui dire : il parlait et j’ai juste mis mon téléphone discrètement et je l’ai enregistré parce que je voulais que ce soit le plus naturel possible.
Je consulte mon père tout le temps pour mes projetsLa transmission est d’ailleurs un des thèmes forts de l’album ! Le court-métrage c’est un peu ça qu’il raconte : une fois que je suis dans ces différentes phases de l’introspection, je rencontre le personnage du Roi qui est là pour faire une transmission d’expérience. Du coup, je « level up », je sors de son château et je me retrouve un peu dans un nouveau contexte avec de nouvelles envies, des nouveaux moyens. Et même dans les sons de façon générale, on m’a toujours éduqué dans ce respect-là de l’expérience des aînés. Et j’ai transcrit ça pour que ce soit un peu le thème du projet.
Justement, que représente ce personnage du Roi dans le fil conducteur de l’album ? J’avais envie de raconter un conte, on fait beaucoup ça en Afrique. D’ailleurs, tu sais c’est cette tradition orale, l’éducation là-bas, tout s’apprend avec des paroles. J’avais envie d’essayer cet exercice d’écrire un conte. J’ai trouvé ça difficile. Le personnage en lui-même, c’est l’inspiration de nos vies. Ce sont des personnages qui peuvent avoir une certaine grandeur là d’où ils viennent et une fois qu’ils arrivent dans un nouveau pays, exilés par la force des choses, la force d’une guerre, la force de bouger… C’est essayer d’avoir une image d’un personnage transparent qui permet de raconter un peu des situations que tout le monde a. Surtout pour les enfants de la diaspora comme moi qui ont un parent venant d’Afrique et qui a souvent dû fuir. Ça me permettait de faire un petit parallèle avec la vie de mon père et de tous ceux qui sont comme mon père.
J’ai toujours besoin d’être seul pour me recentrerLa solitude revient pas mal sur l’album. C’est là où tu te sens le mieux ? En fait ça dépend des moments. Quand je joue [aux jeux vidéos, ndlr] je suis solo, il ne faut personne pour me déranger. Mais il y a plein de situations où je préfère être avec mes potes. Typiquement là l’album, on l’a composé avec mes potes pendant la tournée et je pense que c’était un super cadre parce que tout s’est fait naturellement. Mais j’ai toujours besoin d’être seul pour me recentrer. C’est un truc que plein de gens partagent. J’ai toujours été quelqu’un d’assez casanier. Je restais un peu chez moi, un peu seul, mais j’ai toujours une bonne sociabilité. Donc c’est un peu bizarre. J’ai le côté du geek dans sa cave et en même temps, j’ai eu plein de potes avec la musique et les jams. C’est vrai que parfois, je fais une overdose de sociabilité. J’ai juste envie de rentrer chez moi et d’être tranquille et de ne rien écouter ni personne. Mais je pense que c’est le cas de tous les gens qui, dans leurs métiers, sont tout le temps confrontés à d’autres.
Cela explique le fait qu’il n’y ait aucun duo sur l’album ? C’est encore une fois une question de temps parce que comme tout a explosé très fort, la tournée a été très forte, et ça a été très long. Quand je fais des feats avec des artistes, j’aime bien les rencontrer, prendre le temps. Je n’ai pas de souci à faire un feat avec des artistes que je ne rencontre pas non plus, mais la plupart du temps, c’est ça et il y a eu un manque de temps. Après, je trouvais ça intéressant de juste réussir à faire mon projet tranquille, défendre mon morceau et puis après, pourquoi pas, envoyer les duos. Je n’étais pas obligé de mettre les feats dans le proje et je n’avais pas spécialement envie d’en mettre.
Il y a une chose très intéressante chez les rappeurs américains en ce moment, c’est l’utilisation et la modulation de leurs voix dans leurs albums, notamment chez Kendrick Lamar ou Tyler, the Creator. Il y a de ça aussi dans les morceaux de ton album. Comment as-tu posé ta voix sur les morceaux ? Là, c’est vraiment du freestyle. Il y a des chansons qui viennent d’improvisations où on fait un peu n’importe quoi et à la fin ça donne quelque chose. De toute façon, mon but c’est de toujours surprendre avec ma voix. Quand ça ne me surprend pas, je m’ennuie un peu même si la mélodie est jolie. Du coup, c’est pour ça que ça part un peu dans tous les sens parfois. Mais en même temps, c’est là que je m’amuse donc c’est un peu ça le principal. Après, comment j’arrive à faire ça ? Je sais pas, je me chauffe la voix avant. (Sourire)
Je n’avais pas envie de mettre de duos dans cet albumCette voix si particulière a été un frein ou un atout selon toi ? Je ne sais pas. Je pourrais le dire si on m’avait refusé énormément de feats et que je me disais « Il y a une catégorie de gens qui ne veulent pas spécialement ». Mais je ne pense pas. Je pense que les gens veulent bien faire des feats s’il y a de l’argent à faire ou qu’il y a un son intéressant à faire. C’est soit une opportunité business, soit une opportunité artistique. Moi dans mon cas, je n’ai pas ressenti ça. En tout cas, je pense qu’au contraire les gens vont essayer d’aller chercher un certain relief.
Dans ton album, il y a des sonorités électro, pop, R&B, rap… Mêler toutes ces influences et toutes ces sonorités, c’est aussi une façon d’échapper à une étiquette ? Pour pas qu’on te range dans une case ? Peut-être que ça me permet de ne pas être rangé dans une case. Après, je ne fais pas particulièrement exprès. J’aime bien toujours travailler plein de trucs, faire des choses différentes. Au final, le projet finit toujours par être très varié. Est-ce que c’est vraiment un critère différenciant par rapport à d’autres ? Probablement, je ne sais pas trop. Je pense que l’éclectisme ne pose pas trop de problème tant que c’est bien fait. Parfois, il peut y avoir des polémiques d’appropriation culturelle, pas à cause de l’éclectisme mais parce qu’un artiste va essayer d’aller tester un autre style et que ça lui a été reproché parce qu’il l’a mal fait. Je pense que c’est à la limite la seule chose… En vrai, il faut juste faire un truc que tu kiffes sinon, tu es moins artiste que stratège.
Mon but, c’est de surprendre avec ma voixDans « Solo », tu chantes « J’suis pas là à faire ce qui che-mar ». Tu te sens à contre-courant ? Ouais, un peu. Je trouve qu’on est dans une esthétique entre la musique un peu live et de la trap, donc ça fait un peu bizarre. Effectivement, j’ai un créneau particulier, un peu à moi…
Tu chantes « Un faux pas sont traités de salafistes, par des gens pires que des salafistes », « Il pense que c’est la faute des immigrés qui prennent le taf qu’on lui a refusé » ou encore « Vu que partout où je vais j’suis un n**re ». Il y a donc pas mal de paroles qui évoquent le racisme et les discriminations. C’est quelque chose que tu as vécu ? Bien sûr. Depuis que tu es petit, c’est de différentes manières et parfois c’est même toi qui te l’impose. Mais ça fait partie des composantes avec lesquelles on doit faire avec. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas en parler, mais on doit faire avec et avancer quand même, malgré le fait que ça existe. Et c’est un peu la mentalité dans laquelle j’ai toujours été. Ce sont des choses que j’aime bien soulever, mais je déteste m’apitoyer sur mon sort.
Les gens veulent faire des feats s’il y a de l’argent à faireTu as parlé précédemment d’une possible collab avec Timbaland. C’est toujours d’actualité ? Ah c’est toujours d’actu ! Jusqu’à ce qu’on se brouille bien sûr… (Sourire) Je suis allé aux États-Unis, mais à New York et lui est plutôt de l’autre côté. Mais justement ça y est, j’ai fini la tournée et le projet donc je vais avoir un peu de temps parce que je ne fais pas de festival cet été. Et ça va être un peu le moment d’aller se rapprocher de ceux qu’on a déjà contactés…
Le dernier morceau s’appelle « Dans 10 ans ». Où tu te vois, « Dans 10 ans » ? Je me vois avec ma famille dans une maison au bord de la plage. Et toujours en train de faire des grosses tournées, toujours avec mes potes à kiffer. J’espère que je vais toujours me surprendre en fait, que je vais réussir à me surprendre toute ma vie dans ma carrière musicale. Si je ne me surprends plus, j’arrête. C’est bon (sourire).
Chartsinfrance Propos recueillis par Théau Berthelot.
L’établissement parisien a dévoilé ce jeudi le double de l’artiste, lors d’une cérémonie gardée secrète jusqu’au dernier moment. Elle nous a confié en exclusivité son ressenti face à cette nouvelle consécration.
Jusqu’à ce jeudi, 20 heures précises, l’information aura été gardée secrète. Quasiment un an après sa prestation avec la Garde nationale lors de la cérémonie des Jeux olympiques, la chanteuse Aya Nakamura fait son entrée au musée Grévin. Après DJ Snake il y a quelques semaines et Vianney, l’interprète de « Djadja », plus de 6 milliards de streams et 24 certifications de disques de diamant (16 en France, 8 à l’international), a découvert son double de cire exposée à partir de ce vendredi dans l’établissement des grands boulevards parisiens.
Vêtue d’une robe Jean-Paul Gaultier, qui l’avait déjà habillée pour un défilé Vogue World, place Vendôme, en juin dernier, la jeune femme, toujours aussi détendue, s’est dit très honorée de faire son entrée au club. De nombreux fans avaient fait le déplacement pour l’occasion, gagnant un jeu concours en ligne, ainsi que quelques célébrités, comme le danseur étoile de l’Opéra de Paris Guillaume Diop, le directeur général de Skyrock, Laurent Bouneau, ou le rappeur Doums. Sans oublier la maman de la chanteuse…
« C’est quand même une fierté en plus. Cela rajoute une nouvelle corde à mon arc et pour commencer la trentaine, c’est un bon début, réagit Aya Nakamura, qui a fêté son anniversaire le 10 mai. C’est super prestigieux d’être ici, je vais être accompagnée de Rihanna, Lady Gaga, Beyoncé, des artistes avec qui j’ai grandi, donc c’est une grosse fierté pour moi aujourd’hui ».
Pour autant, elle ne se montre pas si étonnée d’être ainsi consacrée, elle qui est une des chanteuses francophones les plus écoutées à l’étranger. « Oui et non, mais le plaisir est quand même là, assure-t-elle, d’excellente humeur entre deux rires avec son équipe. « Cela fait bizarre de découvrir cette statue, je ne pensais que cela nécessitait autant de travail. Mais c’est cool, elle est magnifique, je la trouve très ressemblante même dans les détails avec les tatouages, les mains, la coiffure, les expressions faciales… Il y a tout ».
« Si c’est une source d’inspiration à des jeunes femmes, tant mieux »
Presqu’un an après la cérémonie d’ouverture des JO, Aya Nakamura prend ce nouveau chapitre comme une énième étape de sa carrière. « « Moi, je travaille, je travaille. Et tout ce qui m’arrive, c’est challengeant, c’est challengeant. Je reste cool même si je suis humaine, j’ai des bons moods, des bads moods (des hauts et des bas) ». Voit-elle cette entrée comme une consécration ? « Aussi », lâche-t-elle.
Et de conclure : « Si mon entrée est une source d’inspiration à des jeunes femmes, tant mieux » Quant à la suite, elle préfère laisser planer le mystère. Celle qui vient de sortir l’excellent single « Baddies », avec le Franco-haïtien Joé Dwèt Filé, prépare-t-elle un nouvel album ? « Je travaille dans mon coin, et je sors des clips quand j’en ai envie. C’est chill (tranquille), c’est maison, c’est vacances… mais vous n’en saurez pas plus », nous taquine-t-elle dans un grand éclat de rire.
Au public, elle confie : « Je suis énormément touchée, je pense être une des premières dark skins (peaux foncées) en France à faire mon entrée ici (Beyoncé, Rihanna, Gims, Clarisse Agbégnénou ou Omar Sy, entre autres, l’ont tout de même précédé…) Je n’aurais jamais pensé être inspirante en restant moi-même. C’est super cool ».
« Aya Nakamura sait que la meilleure façon de résister, c’est de rester, assure la productrice et animatrice Daniela Lumbroso, membre de l’académie Grévin, qui décide des entrées dans le musée. Aya, c’est une leçon d’émancipation, elle est une voix qu’elle porte haut. On t’aime, Reine Nakamura ! »