Seine-et-Marne : deux hommes soupçonnés d’avoir violé une adolescente de 15 ans en fugue

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Voiture de police nationale

Deux hommes, âgés de 18 et 49 ans, ont été interpellés lundi soir à Champagne-sur-Seine. Ils sont soupçonnés d’avoir violé une adolescente de 15 ans et demi qui avait fugué du domicile familial dans le nord de la France.

Que s’est-il passé précisément dans ce logement de Champagne-sur-Seine ? Dans quelles circonstances les deux occupants ont eu un rapport sexuel avec une jeune fugueuse, âgée seulement de 15 ans et demi ? Comment se sont-ils rencontrés ? Voilà les questions auxquelles doivent s’attacher à répondre les policiers de la Sûreté Départementale, en charge de l’enquête. Les deux hommes âgés de 18 et 49 ans ont été placés en garde à vue pour viol en réunion, séquestration et administration de substances nuisibles.

Selon les premiers éléments, les policiers auraient été avertis lundi soir qu’une jeune fille était séquestrée dans un appartement de Champagne-sur-Seine par deux hommes qui l’auraient violée. La victime aurait réussi à prévenir sa mère, qui a pu alerter les secours. Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur place, ils sont tombés sur le duo, ainsi que sur une jeune fille prostrée. Celle-ci leur a indiqué qu’elle avait été séquestrée et agressée sexuellement. Elle aurait également été contrainte de prendre des médicaments.

Des faits qui auraient été filmés avec un portable

Selon ses dires, la victime avait fugué la semaine dernière de son domicile situé dans le nord de la France et avait été récupérée à la sortie du train par les deux hommes qui l’avaient conduite dans le logement de Champagne où se seraient déroulés les faits. Des faits qui auraient été filmés par un téléphone portable retrouvé sur les lieux et qui doit désormais être exploité par les policiers en charge de l’enquête.

Tandis que l’adolescente était conduite à l’hôpital pour y être examinée, les deux occupants des lieux, jusque-là inconnus des services de police, étaient aussitôt arrêtés et placés en garde à vue. « L’existence d’un rapport sexuel entre la jeune fille et les deux gardés à vue paraît établie, notamment par les vidéos », indique le parquet de Fontainebleau. « En revanche, les circonstances du rapport sexuel et, notamment la connaissance par les auteurs de la minorité de la victime, le recours à la contrainte et/ou l’abus de vulnérabilité font l’objet d’investigations supplémentaires et il convient à ce stade de rester très prudent sur l’existence de tels éléments », précise toutefois le procureur de la République.

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