Sevran : une femme tente d’empoisonner son fils avec une dose massive de neuroleptiques

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ILLUSTRATION SECURITE AUX URGENCES DE L' HOPITAL DE LA PITIE SALPETRIERE A PARIS DANS LE XIIIème.

Une mère aurait administré vingt-huit comprimés d’olanzapine à son fils. Il est tiré d’affaire mais la femme devait faire l’objet d’un examen psychiatrique pour cette tentative d’empoisonnement.

Il s’en est fallu de peu pour que ce jeune homme ne succombe au cocktail toxique que lui avait préparé sa mère, ce mercredi en début d’après-midi, à Sevran (Seine-Saint-Denis). On ne sait pas encore sous quelle forme mais, selon une source proche de l’enquête, elle lui aurait fait ingurgiter pas moins de vingt-huit comprimés d’olanzapine, « un neuroleptique atypique » indique le Vidal, site professionnel de référence pour l’information médicale.

« Il est prescrit pour soigner la schizophrénie, les épisodes maniaques et aussi prévenir la récidive chez les personnes atteintes de troubles bipolaires », précise le Vidal. Dans le cas d’espèce, la victime a ingéré une quantité massive de médicaments potentiellement létale. On estime qu’une quantité de 4 g de ce neuroleptique peut être mortelle. La potion avalée par le jeune homme pourrait atteindre, selon les dosages, entre 3,8 g et 5,6 g.

La victime a subi un lavage d’estomac

C’est la mère, qui aurait alerté elle-même les secours, en déclarant avoir tenté de mettre fin aux jours de son enfant. La victime a été admise « consciente au centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, où elle a subi un lavage d’estomac. Elle est maintenant hors de danger », indique la source proche de l’enquête.

La mère de la victime devait faire l’objet d’un examen psychiatrique. Elle est aussi sous traitement psychiatrique avec la prescription d’antidépresseurs. Il semblerait qu’elle ait « interrompu sa prise de médicaments depuis plusieurs jours », détaille cette même source, ce qui peut engendrer des effets secondaires importants, notamment des conduites à risque.

Lors de son audition, la femme s’est d’ailleurs également accusée « d’avoir planté un homme, il y a quelque temps ». Une autre enquête, en plus de celle pour tentative d’empoisonnement, a donc été ouverte. Elle porterait sur cette hypothétique tentative d’homicide. Le commissariat local a été chargé de ce dossier encore très nébuleux.

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