Bruno Retailleau acte la fin de LR et plaide pour la création d’un nouveau parti

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Le sénateur Les Républicains estime qu’il fallait « tout refaire » et créer un nouveau parti de droite.

« La marque LR est morte. » Voici le constat du sénateur Les Républicains Bruno Retailleau interrogé sur TF1 après les résultats des élections législatives. Considérant qu’il faut « tout refaire », il propose de créer un tout nouveau parti.

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« Je pense qu’il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France. Nous sommes les seuls à proposer sur le plan économique plus de libertés, plus de fermeté et d’autorité pour l’ordre public. Il faut s’attaquer à cela, faire en sorte que le travail paie plus que l’assistanat », a-t-il détaillé, parlant aussi d’immigration, d’éducation et de réparer les fractures d’une « France divisée ».

Mais avec qui construire ce parti, qui a obtenu 36 sièges aux législatives, alors qu’une partie de LR est partie chez le Rassemblement national et une autre chez les macronistes ? « Il y a tous ceux et celles qui partagent notre projet », affirme le président du groupe LR au Sénat, sans vouloir donner de noms précis.

Le nouveau parti n’a pas encore de nom

Le journaliste Gilles Bouleau le presse, évoquant les noms d’Édouard Philippe ou de Gérald Darmanin proches d’Emmanuel Macron. « Pour l’instant ils ont fait un autre choix, le choix du en même temps, du macroniste. Ça n’a pas fonctionné », lâche-t-il, évacuant leur retour à ce stade.

Le nouveau parti évoqué par Bruno Retailleau n’a pour l’instant pas de nom, « mais on le trouvera », promet-il. « Ce qui est important c’est la ligne que je viens d’exprimer, ce sont des convictions. La politique ne peut pas se résumer à de la petite cuisine, de la tambouille, la course à la gamelle. La politique c’est proposer à la France quelque chose de nouveau », conclut-il.

Un peu plus tôt dans l’interview, Bruno Retailleau à part ailleurs estimé qu’une coalition allant de la gauche (hors LFI) à la droite (hors RN) et appelée par certains responsables politiques comme François Bayrou était « un doux rêve » : « Est-ce que vous me voyez franchement gouverner avec François Hollande ? On est d’accord sur rien ! »

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