La SNCF recrute 500 agents de sûreté à Paris en vue des JO 2024

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Ground Control (Paris XIIe). La SNCF a organisé un forum du recrutement exclusivement dédié aux métiers de la sureté.

La SNCF, qui a organisé un job dating dédié à la sécurité ce mardi à Paris, prévoit de recruter 500 nouveaux agents à la Sûreté Ferroviaire cette année. Deux fois plus qu’en 2022.

Attention, à la SNCF un forum du recrutement peut en cacher un autre ! Un peu plus d’un mois après le grand job dating parisien de Transilien-SNCF (la branche Île-de-France qui prévoit l’embauche de 900 nouvelles recrues cette année), l’entreprise a organisé un nouveau rendez-vous de l’emploi, ce mardi à Paris, mais cette fois exclusivement dédié au renforcement des effectifs de la Sûreté Ferroviaire.

Ce service de « police ferroviaire » de la SNCF, (surnommé la Suge pour Sûreté Générale) emploie près de 3000 agents au niveau national, dont plus de 60 % sont affectés en Île-de-France. Et il doit dès maintenant anticiper la hausse des besoins en personnels de sécurité qui interviendra lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, dans à peine un peu plus d’un an.

« On ne recherche pas forcément des Golgoths »

500 nouvelles recrues (soit deux fois plus qu’en 2022) sont à trouver. Le tout dans un contexte de forte tension sur les métiers de la sécurité et de grande concurrence entre les administrations les entreprises ou les organismes qui recherchent ces perles rares. « Quand on pense aux métiers de la sécurité, on ne pense pas forcément à nous en priorité. Nous avons un déficit de notoriété », reconnaît Karine Virot-Coudron, DRH adjointe de la sûreté SNCF.

« Mais notre recrutement est vraiment ouvert à tous », précise-t-elle aussitôt en soulignant que le seul « prérequis » pour postuler est d’être majeur (pour pouvoir obtenir l’autorisation de port d’arme). « Après, il vaut mieux être en bonne condition physique, c’est sûr. Mais, on ne recherche pas forcément des Golgoths », conclut la DRH en expliquant que les candidats retenus à l’issue de leur entretien, de tests psychotechniques et de test d’aptitudes physiques suivent ensuite une formation (rémunérée) de 8 mois avant d’être opérationnels.

Selon Karine Virot-Coudron, DRH adjointe de la Sureté Ferroviaire, le seul prérequis pour postuler c'est d'«être majeur».
Selon Karine Virot-Coudron, DRH adjointe de la Sureté Ferroviaire, le seul prérequis pour postuler c’est d’«être majeur». LP/Benoit Hasse

Dans la salle de Ground Control (l’ancienne halle ferroviaire des abords de la gare de Lyon qui accueille le job dating), une centaine de candidats vont de stands en stands pour se renseigner auprès d’agents déjà en poste sur les subtilités du métier. Le public est majoritairement masculin (comme les effectifs actuels de la Suge qui ne comptent que 15 % de femmes) et surtout constitué de trentenaires et de quadragénaires.

Une moitié de l’espace du forum de recrutement est dédiée aux entretiens. L’autre, équipée de tatamis, accueille des démonstrations d’intervention de la brigade cynophile ou de présentations des différentes techniques d’éviction, de neutralisation ou de menottage d’usagers violents. Les mises en situation hyperréalistes sont intenses, impressionnantes. De quoi rebuter les candidats ?


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« Non, ça me conforte au contraire dans l’idée que c’est un métier très intéressant », souligne Noémie, 41 ans, qui a quitté un poste de caissière il y a peu et cherche à se réorienter dans le secteur de la sûreté. Après le job dating de ce mardi (pour lequel 800 candidats étaient attendus), la SNCF compte poursuivre les recrutements dédiés à la sécurité. En multipliant les annonces sur ses réseaux sociaux… mais aussi à la rubrique « nous rejoindre » sur le tout nouveau site Internet de la sûreté ferroviaire mis en ligne depuis quelques jours seulement.

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