Mort d’une fillette dans les Vosges : profil du suspect, garde à vue… ce que l’on sait de l’enquête

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©PHOTOPQR/VOSGES MATIN/Eric THIEBAUT ; RAMBERVILLERS ; 26/04/2023 ; RAMBERVILLERS La mére de la jeune Rose-Izabella, Bianca est complétement dévastée devant son domicile suite au décès tragique de sa fille. PHOTO VM/Eric THIEBAUT - French teen held after girl, 5, found dead in rubbish bag RAMBERVILLERS, France - French police have detained a teenage boy after a five-year-old girl was found dead in a bin bag in the east of the country, local authorities and media said on Tuesday. April 26 2023

Un adolescent de 16 ans est en garde à vue depuis mardi soir après la découverte du corps sans vie de Rose-Izabela, une fillette de 5 ans dans les Vosges. Selon nos informations, il venait de passer un an en centre éducatif fermé, après avoir été mis en examen dans une affaire de viol sur mineur.

Toute une ville de 5 000 habitants est sous le choc. Au lendemain de la découverte du corps sans vie d’une petite fille à Rambervillers, dans les Vosges, les questions se bousculent face au drame, alors que le principal suspect était déjà connu pour des faits d’agression sexuelle, viol et violences, selon une source proche du dossier. Le point sur ce que l’on sait dans cette affaire.

Le corps de la petite fille retrouvé mardi après-midi

La victime Rose-Izabela, une fillette de 5 ans, a été retrouvée morte dans un sac-poubelle, dans un appartement situé à une centaine de mètres de son domicile mardi après-midi, alors qu’elle était portée disparue depuis quelques heures.


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La police municipale coordonnait les recherches lorsque, vers 16h30, un adolescent de 15 ans les a prévenus qu’il venait de trouver le corps d’une fillette devant chez lui. À leur arrivée, le corps de l’enfant était dans un sac-poubelle, dans la maison où vit l’adolescent.

Un adolescent en garde à vue

Rapidement, cet adolescent a éveillé les soupçons des forces de l’ordre. Selon une source proche du dossier, ce garçon avait été aperçu par les policiers municipaux errant dans la rue quelques instants après la disparition de la fillette. Tenant des propos incohérents et connu pour présenter des troubles du comportement, il a alors été placé en garde à vue par la section de recherches de la gendarmerie de Nancy, en charge de l’enquête.

Le profil de l’adolescent est également au cœur des préoccupations des enquêteurs. Le casier judiciaire de ce mineur ne fait état d’aucune condamnation. « Il est actuellement mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire, des chefs de séquestration sans libération volontaire, viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans, pour des faits commis en février 2022 » a précisé le parquet ce mercredi.

À la suite de ces faits, l’adolescent de 15 ans a bien été placé en centre éducatif fermé pendant un an, et a « respecté » son contrôle judiciaire, selon une source proche du dossier.

Le maire de Rambervillers, Jean-Pierre Michel, a également indiqué au Parisien que le jeune homme était « connu de la police municipale et certainement de la gendarmerie, pour des faits apparentés à des atteintes sexuelles ». « Il aurait attiré des jeunes enfants pour avoir des gestes sexuels déplacés », a précisé l’édile de la petite ville située à une trentaine de kilomètres au nord-est d’Épinal.

La mère de la jeune victime « détruite »

« Je suis détruite », a déclaré Bianca la mère de la petite fille de 5 ans, en larmes devant sa maison mercredi matin auprès de plusieurs journalistes. « Il n’y a rien qui peut soulager la peine d’une maman. Il n’y a rien qui pourra ramener ma fille. (…) Je ne savais pas qu’il fallait un cadavre, des témoins détruits comme moi (…) pour qu’ils puissent réagir. »

« Ils m’ont détruit ma vie à moi, tous mes souvenirs avec ma fille, tous mes projets, ils m’ont tout enlevé. Ils ont enlevé ma petite princesse », a-t-elle encore ajouté. « Je suis chrétienne. De là où elle est aujourd’hui, j’espère qu’elle me voit. Il n’y a rien qui puisse soulager la peine d’une maman, rien qui ne pourra jamais me rendre ma fille », a-t-elle ajouté au quotidien régional Vosges Matin.

« Je veux que la justice soit faite et qu’on ne laisse plus les malades dehors, parce qu’ils ne détruisent pas une seule vie, ils détruisent la vie de toute la famille », a réagi la maman de la très jeune victime.

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