Après sa défenestration suspecte à Asnières, une jeune femme met son fiancé hors de cause

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Asnières, le 26 mai. Une femme de 24 ans a fait une chute du 2e étage au 26 de la rue Henri-Poincaré ce 26 mai vers 13 heures. Les circonstances ont été jugées suffisamment suspectes pour que son mari soit placé en garde à vue.

Les circonstances dans lesquelles elle a basculé dans le vide restent floues ce dimanche. Mais elle affirme que son compagnon ne l’a pas poussée. Toutefois, le parquet de Nanterre demande le placement sous contrôle judiciaire de ce dernier suite à des violences conjugales antérieures.

Cherche-t-elle à protéger cet homme avec lequel elle s’est fiancée il y a tout juste quelques mois ? Ou a-t-elle honte d’avoir tenté de mettre fin à ses jours ? Deux jours après sa chute jugée suspecte depuis son balcon situé au deuxième étage d’un immeuble de la rue Henri-Poincaré, à Asnières (Hauts-de-Seine), cette jeune femme de 24 ans a finalement pu être entendue ce dimanche matin par les enquêteurs. Son conjoint, quant à lui, devait être déféré au parquet de Nanterre à la suite de 48 heures de garde à vue.

Les circonstances du drame avaient en effet de quoi interroger les enquêteurs car une violente dispute avait été entendue juste avant. Dispute qu’il aurait reconnue lui-même lors de sa garde à vue. « Pour la chute, elle le met entièrement hors de cause, mais ses explications ne collent pas, explique une source proche de l’affaire. Elle a dit une première fois qu’elle avait chuté en essayant de rattraper une carte SIM. Mais celle-ci a été retrouvée au pied de la table du salon. Ensuite, elle a dit qu’elle avait tenté de récupérer un post-it… »

Faits antérieurs de violences conjugales

L’hypothèse de la tentative de suicide semblerait privilégiée au regard des témoignages recueillis par les enquêteurs. Mais l’enquête ouverte pour défénestration a mis au jour des faits antérieurs de violences conjugales qui se seraient déroulées en février dernier, et pour lesquelles la jeune femme n’avait pas déposé plainte. Ainsi, même si le fiancé est mis hors de cause dans la chute de vendredi, le parquet de Nanterre va solliciter son placement sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette nouvelle enquête ouverte pour les faits de début d’année, « afin de la protéger ».

L’homme de 24 ans qui ne présente aucun antécédent de violences conjugales devrait alors avoir l’interdiction de se présenter au domicile conjugal ainsi que de s’approcher de sa fiancée.

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