Disparition de Lina : les trois gardes à vue ont été levées

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Trois personnes ont notamment été auditionnées sur des incohérences d’emploi du temps le jour de la disparition de Lina, qui n’a plus donné signe de vie depuis le 23 septembre dernier.

Leur garde à vue n’aura finalement rien donné. Trois personnes placées en garde à vue ce mardi matin par les gendarmes de la section de recherches de Strasbourg ont finalement été relâchées dans la nuit de mardi à mercredi car il n’y a « pas d’éléments incriminants », selon une source proche de l’enquête. En auditionnant ces suspects, les enquêteurs espéraient lever une partie du voile d’ombre qui entoure toujours, six mois après, la disparition de Lina.

Les toutes premières gardes à vue opérées sur commission rogatoire par les juges d’instruction, dans ce dossier mystérieux, concernaient donc un couple de septuagénaires et un homme d’une quarantaine d’années, tous habitant dans la région alsacienne. Leur détention visait à déceler d’éventuelles incohérences dans leurs déclarations initiales, notamment sur leur emploi du temps.

Disparue en une poignée de minutes

Le 23 septembre en fin de matinée, Lina, 15 ans, a quitté son domicile de Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là. Elle devait prendre un train afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Ne la voyant pas arriver, c’est lui qui a alerté la mère de la jeune fille.

Des témoins, dont l’ancien maire du village, ont vu Lina marcher sur une petite route en direction de la gare entre 11h15 et 11h30. Le téléphone de l’adolescente a cessé d’émettre à 11h22 et n’a pas été retrouvé. Malgré d’importantes battues les jours suivants, aucune trace de la jeune fille n’a été retrouvée.


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La semaine passée, la mère de Lina et son avocat Matthieu Airoldi ont donné une conférence de presse en regrettant de n’avoir pas accès au dossier d’enquête géré par deux juges d’instruction strasbourgeoises. Fanny Groll, la maman de Lina, avait également lancé un appel à témoignages pour faire progresser l’enquête.

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