Nanterre : une enquête ouverte après la mort d’un bébé lors d’un accouchement en pleine rue

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ASNIERES (17.08.2016) ILLUSTRATION D'UN VEHICULE DES SAPEURS POMPIERS DE PARIS. PHOTO LE PARISIEN OLIVIER BOITET

Une enquête a été ouverte pour meurtre d’un nouveau-né par ascendant. La mère, qui évoque un déni de grossesse, a été hospitalisée et le corps du bébé conduit l’institut médico-légal de Garches.

Un bébé a trouvé la mort, jeudi au petit matin à Nanterre (Hauts-de-Seine), lors d’un accouchement inattendu, survenu en peine rue. Vers 4h45, devant le 47, avenue de la Commune-de-Paris, une femme en détresse prévient les pompiers. « Elle explique qu’elle vient d’accoucher seule sur la voie publique », précise au Parisien une source proche de l’affaire.

Quand les secours arrivent sur les lieux elle leur déclare qu’elle ne savait pas qu’elle était enceinte. Les soldats du feu constatent que le nouveau-né, est en arrêt cardiorespiratoire et qu’il est bloqué dans le pantalon de sa mère. Ils dégagent le nourrisson et tentent de le réanimer. En vain, à 6 heures du matin, le médecin du Samu ne peut que signer son certificat de décès. Sa mère a été conduite en urgence absolue à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes.

« Elle n’a pas souhaité répondre sur les faits »

Les forces de l’ordre ont tenté de l’interroger sur les circonstances de ce tragique événement. « Mais elle n’a pas souhaité leur répondre sur les faits », ajoute notre source. Le corps de la petite victime a été transporté à l’institut médico-légal de Garches pour y subir une autopsie. Les enquêteurs du commissariat de Nanterre sont chargés de faire la lumière sur ce drame.

La suite des investigations passera par une audition de cette femme et de son entourage pour déterminer si elle était réellement dans un état psychologique de déni de grossesse.

Depuis plus de dix ans, les cours d’assises de la région parisienne accueillent régulièrement des mères infanticides. Elles souffrent de dépression au point de dissimuler leur état à leur entourage et parfois même à leur compagnon. Au final, c’est l’expertise psychiatrique qui permettra de trancher dans cette nouvelle affaire.

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